Anthony Goldstein v Commission of the European Communities.

JurisdictionEuropean Union
ECLIECLI:EU:T:2001:108
CourtGeneral Court (European Union)
Date29 March 2001
Docket NumberT-302/00
Celex Number62000TO0302
Procedure TypeRecurso de anulación
EUR-Lex - 62000B0302 - FR 62000B0302

Ordonnance du Président du Tribunal du 29 mars 2001. - Anthony Goldstein contre Commission des Communautés européennes. - Référé - Recevabilité - Urgence. - Affaire T-302/00 R.

Recueil de jurisprudence 2001 page II-01127


Sommaire
Parties
Motifs de l'arrêt
Dispositif

Mots clés

1. Procedimento sommario - Presupposti per la ricevibilità della domanda di provvedimenti provvisori - Nesso del provvedimento richiesto con la domanda proposta dal richiedente nel giudizio di merito - Natura provvisoria e non definitiva

(Artt. 242 CE e 243 CE; regolamento di procedura del Tribunale, art. 104, n. 2)

2. Procedimento sommario - Presupposti per la ricevibilità della domanda di provvedimenti provvisori - Applicabilità ai procedimenti d'urgenza dei presupposti necessari per un ricorso di annullamento - Provvedimenti provvisori inidonei a incidere sulla situazione del richiedente o non limitati alla sua situazione particolare - Irricevibilità

(Artt. 230 CE, 242 CE e 243 CE; regolamento di procedura del Tribunale, art. 104, n. 2)

3. Procedura - Diritti e obblighi degli agenti, consulenti e avvocati - Proposizione da parte di un avvocato di una serie di domande manifestamente irricevibili e/o infondate riguardanti gli stessi fatti - Malafede processuale - Comportamento incompatibile con la dignità del Tribunale - Applicazione dell'art. 41, n. 1, del regolamento di procedura

(Regolamento di procedura del Tribunale, art. 41, n. 1)

Sommaire

1. Il giudice dell'urgenza non è competente ad adottare provvedimenti provvisori non aventi alcun nesso con la domanda proposta dal richiedente nel giudizio di merito. Peraltro, i provvedimenti chiesti in sede di procedimento sommario devono avere natura provvisoria e non definitiva e devono essere tali da non pregiudicare l'esito della causa di merito.

( v. punti 24-25 )

2. E' applicabile ai procedimenti d'urgenza il ragionamento secondo il quale un privato non ha titolo per agire in base al quarto comma dell'art. 230 CE al fine di ottenere un provvedimento giudiziale avente efficacia erga omnes, ma, al contrario, è legittimato ad agire soltanto se l'atto del quale chiede l'annullamento è idoneo a modificare in misura notevole la sua situazione giuridica. Domande di provvedimenti provvisori inidonee a incidere specificamente sulla situazione giuridica del richiedente o non limitate alla sua situazione particolare non possono manifestamente essere prese in considerazione.

( v. punto 26 )

3. Il comportamento di un avvocato che insiste a proporre, sostanzialmente in relazione agli stessi fatti, una serie di domande manifestamente irricevibili e/o infondate, sia in sede di procedimento sommario sia in sede di giudizio di merito - in particolare quando tali domande contengono quasi sempre asserzioni non comprovate quanto ad una presunta manifesta illegittimità delle impugnate decisioni dell'istituzione comunitaria interessata e ad una presunta malafede o di inosservanza dei propri doveri da parte di detta istituzione - integra chiaramente gli estremi della malafede processuale.

In presenza di una malafede di tale natura, il Tribunale può prendere in considerazione l'opportunità di esercitare i poteri conferitigli dal citato art. 41, n. 1, del regolamento di procedura nei confronti dell'avvocato il cui comportamento dinanzi al Tribunale sia incompatibile con il decoro del Tribunale o che usi dei diritti inerenti alle sue funzioni per scopi diversi da quelli per i quali essi gli sono stati riconosciuti.

( v. punti 40-41 )

Parties

Dans l'affaire T-302/00 R,

Anthony Goldstein, demeurant à Harrow, Middlesex (Royaume-Uni), représenté par M. R. St John Murphy, solicitor,

partie requérante,

contre

Commission des Communautés européennes, représentée par MM. P. Oliver et R. Lyal, en qualité d'agents, ayant élu domicile à Luxembourg,

partie défenderesse,

ayant pour objet une demande de mesures provisoires dans le cadre d'un recours en annulation introduit conformément à l'article 230 CE contre la décision de la Commission du 7 juillet 2000 rejetant la plainte du requérant concernant la violation alléguée des articles 81 CE et 82 CE par le General Medical Council,

LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE

DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

rend la présente

Ordonnance

Motifs de l'arrêt

Faits et procédure

1 Le requérant est un ressortissant britanique demeurant au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Il possède un diplôme de médecin et a suivi une formation complémentaire en rhumatologie au Royaume-Uni. En janvier 1990, il a obtenu un «Certificate of Specialist Training» délivré par le General Medical Council (conseil médical général, ci-après le «GMC»), organisme institué par la loi qui réglemente la profession, inscrit les médecins sur une liste et exerce des pouvoirs disciplinaires professionnels sur eux au Royaume-Uni.

2 Le 10 août 1993, le requérant a déposé une plainte auprès de la Commission au titre de l'article 3 du règlement n° 17 du Conseil, du 6 février 1962, premier règlement d'application des articles 85 et 86 du traité CEE (JO 1962, 13, p. 204), visant certaines règles prétendument anticoncurrentielles appliquées par le GMC.

3 Par lettre du 7 juillet 2000, la Commission a communiqué au requérant une décision finale, conformément à l'article 3, paragraphe 2, du règlement n° 17, rejetant sa plainte concernant la violation alléguée des articles 81 CE et 82 CE par le GMC (ci-après la «décision contestée»).

4 Par requête enregistrée au greffe du Tribunal le 21 septembre 2000, le requérant a introduit un recours visant à l'annulation de la décision contestée et à la condamnation de la Commission aux dépens.

5 Par requête séparée enregistrée au greffe du Tribunal le 31 janvier 2001, le requérant a introduit, en vertu des articles 242 CE et 243 CE, la présente demande de mesures provisoires. Il conclut à ce qu'il plaise au président du Tribunal:

«- dire pour droit [que] l'application des règles de concurrence communautaires au cadre réglementaire établi par la directive 93/16/CEE du Conseil est fondée sur une obligation de coopération sincère entre les juridictions nationales, d'une part, et la Commission et les juridictions communautaires, d'autre part, chacune d'elles agissant sur la base du rôle que lui confère le traité;

- dire pour droit [que] la décision contestée sanctionne le maintien en vigueur d'un secteur économique illégal sur le marché des services médicaux spécialisés sur l'ensemble du territoire du Royaume-Uni;

- dire pour droit [que] la décision contestée limite les pouvoirs des autorités nationales compétentes en matière de concurrence et des juridictions nationales sur tout le territoire de la Communauté, ce qui aboutit à l'interdiction du démantèlement du secteur économique illégal et à l'interdiction de la création d'un secteur économique légal sur le marché concerné;

- dire pour droit [que] la décision contestée apparaît comme un acte auquel manque même l'apparence de la légalité dans la mesure où il n'appartient pas à la Commission, lorsqu'elle apprécie l'exercice d'un droit découlant d'une disposition du droit communautaire, à savoir une directive du Conseil, de modifier le champ d'application de la disposition ou de compromettre la réalisation des objectifs poursuivis par celle-ci;

- ordonner le sursis à exécution immédiat de la décision contestée jusqu'à ce que le Tribunal ait statué sur le...

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