Ayudas estatales — Francia — Ayuda estatal C 74/99 (ex NN 65/99)— Ayuda a la construcción del buque de crucero Le Levant — Invitación a presentar observaciones, en aplicación del artículo 88, apartado 2, del Tratado CE (1)

SectionDictámenes

AYUDAS ESTATALES - FRANCIA

Ayuda estatal C 74/99 (ex NN 65/99)- Ayuda a la construcción del buque de crucero Le Levant

Invitación a presentar observaciones, en aplicación del artículo 88, apartado 2, del Tratado CE

(Texto pertinente a efectos del EEE)

(2007/C 23/08)

Por la carta de 6 de diciembre de 2006 que se reproduce en la lengua auténtica en las páginas que figuran después de este resumen, la Comisión notificó a Francia su decisión de completar su Decisión de 2 de diciembre de 1999 por la que se incoaba el procedimiento previsto en el artículo 88, apartado 2, del Tratado CE referente a la ayuda previamente mencionada.

Las partes interesadas podrán presentar sus observaciones sobre las ayudas en cuestión, en un plazo de un mes a partir de la fecha de publicación del presente resumen y de la carta siguiente, enviándolas a:

Comisión Europea Dirección General de Competencia Registro de Ayudas Estatales B-1049 Bruxelles Fax (32-2) 296 12 42

Dichas observaciones serán comunicadas a Francia. La parte interesada que presente observaciones podrá solicitar por escrito, exponiendo los motivos de su solicitud, que su identidad sea tratada confidencialmente.

RESUMEN

  1. PROCEDIMIENTO

    Por decisión de 2 de diciembre de 1999 (1), la Comisión incoó el procedimiento previsto en el artículo 88, apartado 2, del Tratado CE respecto a determinadas desgravaciones fiscales concedidas por Francia en relación con la adquisición del buque de crucero Le Levant. Por decisión de 25 de julio de 2001 (2), la Comisión adoptó una decisión final negativa por la que se pedía la recuperación de la ayuda. Esta decisión fue anulada por la sentencia del Tribunal de Primera Instancia de 22 de febrero de 2006 (3). Por consiguiente, el procedimiento de investigación formal sigue abierto. A raíz de esta anulación, la Comisión considera que procede completar la decisión de incoación de 2 de diciembre de 1999.

  2. DESCRIPCIÓN DE LA MEDIDA.

    En 1996, el banco [...] (*) ([...]) y la compañía naviera de cruceros Compagnie des Iles du Ponant (CIP) organizaron un montaje que permitía financiar la construcción del buque Le Levant, cuyos detalles pueden resumirse del modo siguiente:

    La [...] y la CIP, a través de su filial Compagnie des Iles du Levant (CIL), formaron una copropiedad marítima de la que la CIL suscribió dos partes. La [...] suscribió las 738 partes restantes con la intención de repartirlas entre varios inversores. A efectos de la operación, los inversores crearon sociedades unipersonales fiscalmente transparentes, es decir que los resultados de la sociedad se gravaban con cargo al impuesto sobre la renta de las personas físicas de los asociados. Estaba previsto que la copropiedad adquiriera y explotara el buque Le Levant como crucero en determinados territorios franceses de ultramar, especialmente en San Pedro y Miquelón. Al término del período de explotación, los inversores debían ceder sus partes del buque a la CIL

    a un precio especialmente bajo. Según la información a disposición de la Comisión, el montaje de financiación del buque Le Levant se llevó a cabo como estaba previsto.

    Por decisión de 23 de noviembre de 1996, las autoridades francesas concedieron a la copropiedad marítima desgravaciones excepcionales de impuestos en aplicación de la Ley Pons.

  3. EVALUACIÓN

    En esta fase, la Comisión considera que estas desgravaciones de impuestos constituyen, en virtud de lo dispuesto en el artículo 87, apartado 1, del Tratado CE, una ayuda estatal en favor de los socios de las sociedades copropietarias de que se componía la copropiedad marítima, así como de la CIL. La Comisión duda que la ayuda pueda considerarse compatible con las disposiciones de la Directiva 90/684/CEE relativas a las ayudas a la construcción naval y, en particular, las disposiciones relativas a la ayuda al desarrollo. En efecto, todo parece indicar que el propietario del buque (la copropiedad) no estaba domiciliado en un territorio seleccionable para la ayuda al desarrollo. En cualquier caso, la Comisión duda que la ayuda pueda contribuir verdaderamente al desarrollo de un territorio seleccionable.

    TEXTO DE LA CARTA

    1. PROCÉDURE

    (1) Par décision du 2 décembre 1999, publiée au Journal officiel des Communautés européennes le 5 février 2000 (4), la Commission a ouvert la procédure formelle d'examen prévue à l'article 88, paragraphe 2, du traité CE à l'égard de certaines aides accordées pour la construction du navire de croisière Le Levant.

    (1) DO C 33 de 5.2.2000, p. 6. (2) DO L 327 de 12.1.2001, p. 37. (3) AsuntoT-34/02. (*) Información confidencial. (4) JO C 33, p. 6.

    (2) Par décision en date du 25 juillet 2001 (5), la Commission a clôturé la procédure d'examen en concluant à une aide d'état incompatible avec le marché commun et en enjoignant la France de "prendre toutes les mesures nécessaires pour interrompre et récupérer [l'aide] auprès des investisseurs, qui sont les bénéficiaires directs de l'aide et les propriétaires actuels du paquebot".

    (3) La décision de clôture de la Commission a été annulée par arrêt du Tribunal de Première Instance des Communautés européennes du 22 février 2006 (affaire T-34/02). Le Tribunal a notamment considéré que la décision de la Commission comportait des lacunes de motivation telles qu'il n'était pas en mesure de vérifier que les éléments constitutifs d'une aide d'état au sens de l'article 87, paragraphe 1, du traité CE étaient réunis.

    (4) Comme suite à l'arrêt du Tribunal, la procédure d'examen initiée par la décision précitée du 2 décembre 1999 demeure ouverte.

    (5) Depuis l'adoption de la décision de clôture du 25 juillet 2001, et notamment dans le cadre de la procédure devant le Tribunal de Première Instance, la Commission a eu connaissance de renseignements qui l'amènent à revoir partiellement la présentation des faits et l'analyse juridique préliminaire exposées dans la décision d'ouverture du 2 décembre 1999.

    (6) Eu égard aux motifs de l'arrêt du Tribunal du 22 février 2006 et aux nouveaux renseignements portés à la connaissance de la Commission, la Commission juge opportun d'inviter de nouveau la République française et les parties intéressées, sur la base de l'article 88, paragraphe 2, du traité CE, à présenter leurs observations.

    (7) La présente décision, tout en prévoyant un nouveau délai pour la présentation d'observations, complète la décision précitée du 2 décembre 1999. Les deux décisions doivent être considérées comme formant un ensemble indissociable et donneront lieu à une seule et même procédure formelle d'examen. Dans la mesure où la description des faits et du droit ou l'évaluation préliminaire de la Commission dans la présente décision s'écarteraient de la décision du 2 décembre 1999, il y a lieu de tenir compte uniquement de la présente.

    2. DESCRIPTION DE LA MESURE EN CAUSE

    2.1. La "Loi Pons"

    (8) La loi du 11 juillet 1986 portant loi de finances rectificative pour 1986, modifiée, prévoit des allégements fiscaux pour certains investissements dans les territoires et départements français d'outre-mer ("Loi Pons").

    (9) La France a notifié ces mesures à la Commission pour examen de leur compatibilité avec les dispositions communautaires en matière d'aide d'état. Par lettre en date du 27 janvier 1993 la Commission a informé la France qu'après examen des mesures, elle avait décidé de ne pas élever d'objections au titre des articles 92 et 93 du traité CEE (devenus depuis les articles 87 et 88 du traité CE). La Commission a néanmoins précisé que l'application de ces aides restait soumise aux réglementations et encadrements

    du droit communautaire relatifs à certains secteurs d'activité.

    (10) Dans la présente décision, les références à la "Loi Pons" visent les dispositions de l'article 238 bis HA I et III quater du Code Général des Impôts (ci-après "CGI"), telles qu'applicables au 23 novembre 1996.

    2.1.1. Article 238 bis HA I du CGI

    (11) En vertu de l'article 238 bis HA I du CGI, les entreprises peuvent déduire de leurs résultats imposables une somme égale au montant total des investissements productifs réalisés dans certains départements et territoires français d'outre-mer (dont Saint-Pierre-et-Miquelon). Cet article comporte une dérogation au régime général du CGI qui n'admet pas la déduction de tels montants aux fins de l'établissement du résultat imposable de l'entreprise.

    (12) L'article 238 bis HA III ter du CGI précise que les investissements dans certains secteurs, dont la navigation de plaisance, n'ouvre droit à la déduction prévue au I dudit article qu'à condition d'avoir reçu l'agrément préalable du ministre du budget. Cet agrément "peut être accordé, après qu'a été demandé l'avis du ministre des départements et territoires d'outre-mer, si l'investissement...

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